Bonne santé et espérance de vie allongée

Vieillir en bonne santé, un objectif majeur

Vieillir en bonne santé, un objectif majeur

Vieillir et bonne santé: le duo gagnant


En 25 ans, l’espérance de vie des hommes a progressé de 78 à 82 ans. Mais ce qui nous interpelle le plus est de savoir si ces années supplémentaires se passent en bonne santé.  Une étude de l’institut en démographie et socioéconomie de l’université de Genève s’est penchée sur la question.

La bonne nouvelle, c’est que les années de vie en bonne santé ont également progressé, mais la mauvaise nouvelle, c’est que des inégalités existent en fonction du niveau d’études et se sont creusées au cours de ces dernières 20 années. Les hommes ayant un niveau d’étude obligatoire vivent en bonne santé jusqu’à 73 ans en moyenne, alors que ceux qui ont un diplôme universitaire vivent en bonne santé jusqu’à 81 ans. C’est un écart considérable qui vaut la peine que l’on s’arrête un moment dessus pour en comprendre la raison. Pourquoi un tel écart ?

Cet écart n’est pas seulement lié à l’éducation, mais aussi aux métiers que l’on peut réaliser à travers ce capital humain, en l’occurrence, à la pénibilité physique des métiers que pratiquent de nombreuses personnes à bas niveau d’éducation. Mais c’est aussi associé à des styles de vie en matière d’alimentation, de consommation de cigarettes, qui sont très marqués socialement. La prévention a une grande incidence sur le maintien en bonne santé en vieillissant. 



Savoir à quoi sert la prévention


On parle bien d’éducation et pas de richesse. Un exemple bête et assez éloigné des personnes âgées en Suisse montre bien comment et pourquoi c’est le niveau d’éducation qui joue un rôle prépondérant. Si vous êtes une femme dans un pays pauvre du Sud et que je suis l’étranger qui vient vous dire que vous devez faire bouillir l’eau avant de la donner à vos enfants, ça va assez peu marcher, on aura de la peine à atteindre l’effet escompté. Mais si cette femme a eu une éducation secondaire avec un cours de biologie et qu’elle sait ce qu’est un virus et à quoi sert de faire bouillir l’eau, elle le fera, bien que ce soit une tâche supplémentaire dans sa vie quotidienne. Donc en fait, c’est clairement l’éducation, ou plus précisément les connaissances et la prise de conscience acquises au cours de son éducation, qui motivent de prendre des actions préventives pour se maintenir en bonne santé. D’ailleurs une étude en France a montré que les infirmières et les doctoresses en médecine avaient la même espérance de vie. Il est clair qu’elles n’ont pas du tout le même salaire mais la même connaissance des principes médicaux de base.



L’Hypertrophie bénigne de la prostate touche tôt ou tard 90% des hommes 


Le même principe prévaut pour la problématique qui touche les hommes en considérant la prostate. Et là, le risque n’est pas une loterie, il se situe au même niveau de probabilité que notre exemple où l’enfant risque d’être contaminé par un virus si la mère lui donne de l’eau non bouillie. L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est l’une des pathologies les plus fréquentes chez l’homme vieillissant. Plus de 70 % des hommes de plus de 60 ans et 90 % des plus de 85 ans sont touchés. Pourtant seulement 30% des hommes concernés se font soigner, la majorité préfère ne pas en parler, même avec son médecin. 




Informer pour motiver la prévention



Pour les hommes, il y a beaucoup plus de chances qu’ils soient motivés à prendre des mesures préventives s’ils sont informés de cette problématique. VitalHealth-Tao s’est donné pour mission d’informer de manière à sensibiliser les hommes en leur transmettant des informations utiles sur la santé et les moyens de la conserver en vieillissant. Il n’y a pas besoin d’être touché par un quelconque problème pour rester informé et, en diffusant l’information de manière large, vous pouvez contribuer au bien-être de beaucoup d’hommes.